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Année universitaire 2024/2025

Politiques publiques et opinion - 244 - 2ème année de Master

Crédits ECTS : 60

Les objectifs de la formation

Ce parcours « Politiques publiques et opinion » forme les étudiant.es aux métiers de la conception, de l’analyse et de l’évaluation des politiques publiques, ainsi qu’aux métiers des études qualitatives et quantitatives en matière d’opinion. Il prépare également au métier d’enseignant.e-chercheur.se en science politique. Cette formation qui dispose d’une voie « recherche » et d’une voie « professionnelle », allie des enseignements de science politique et de sociologie.

Les objectifs de la formation : 

Pré-requis obligatoires

Poursuite d'études

Ce parcours peut notamment être prolongé par une thèse de doctorat, pour des étudiants souhaitant se destiner à la recherche, avec la possibilité de candidater à un contrat doctoral (soutenance de juin).

Programme de la formation

Description de chaque enseignement

Anglais pour les sciences sociales

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

- Communicating in academic English.
- Qualitative Analysis.
- Quantitative Analysis.

- Selected sociological and political topics such as gender, crime, elections.


 

Compétence à acquérir :

- Comprendre des textes et situations universitaires anglophones écrits et oraux.
- Développer une communication orale de niveau académique en sociologie et science politique.
- Renforcer un niveau B2/C1 en anglais selon le Cadre Européen Commun de Référence en Langues.

Mode de contrôle des connaissances :

  Evaluations (60h de travail pour 18h de cours) :

- exposé : présentation critique d’un livre ou article de recherche sur un sujet sociologique libre ou proposé (40%)

- travaux écrits et oraux complémentaires (20%)

- examen : questions de vocabulaire et de grammaire, questions de cours, puis compréhension et analyse de texte, ou courte dissertation (1h30) (40%)

- participation et assiduité

Bibliographie, lectures recommandées :

  McCarthy, M. & O’Dell, F. (2016) Academic Vocabulary in Use, Cambridge : Cambridge University Press


Atelier mémoire et écriture en sciences sociales / Recherche

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

Cet Atelier Me´moire et E´criture en sciences sociales est commun à la Voie Recherche du Master 2 PPO et au Programme doctoral de Sciences sociales de l’E´cole doctorale SDOSE Paris-Dauphine Mines ParisTech. A` ce titre, il me^le e´tudiant·es de la Voie Recherche du M2 PPO et des doctorant·es en science politique et en sociologie de l’ED SDOSE. 
L’e´criture en sciences sociales est le plus souvent perc¸ue comme un proble`me pluto^t que comme un processus libe´rateur. Les e´tudiant·es ont tendance a` vouloir e´crire « complique´ » et sont anxieux·ses de`s lors qu’il s’agit de soumettre au regard d’autrui des e´bauches ou des brouillons de chapitres, d’articles ou de communications. L’Atelier vise a` surmonter ces appre´hensions en proposant des se´ances durant lesquelles les participant·es proposent des textes provisoires que le collectif s’engage a` lire et a` ame´liorer de fac¸on bienveillante et constructive.
Les Ateliers Me´moire et E´criture en sciences sociales sont organise´s tout au long de l'année dans un triple objectif :
- Accompagner les e´tudiant·es dans la re´alisation pratique de leur me´moire ou de leur article ;
- Offrir aux e´tudiant·es l’occasion re´gulie`re de pre´senter l’e´tat d’avancement de leurs recherches a` des enseignant·es-chercheur·es ainsi que des e´tudiant·es du M2 PPO et des doctorant·es en sciences sociales ;
- Revenir sur le proble`me de l’e´criture en sciences sociales, en soulevant particulie`rement celui des diffe´rentes fac¸ons de « parler de la socie´te´ » et de la repre´senter.
Chaque Atelier, d’une dure´e approximative de 3 heures, permet soit d’aborder collectivement les aspects mate´riels de la re´daction du me´moire, d’un article scientifique, d’une communication, de la recherche ou de l’e´criture, soit a` 3 ou 4 e´tudiant·es d’exposer leur construction d’objet, les difficulte´s me´thodologiques propres a` leurs recherches ou encore d’approfondir un point bibliographique.

Compétence à acquérir :

A` la fin de cet Atelier, les e´tudiant·es seront capables d’e´crire simplement et clairement sans complexe ni appre´hension, de soumettre leurs productions e´crites a` la critique sans craindre d’e^tre humilie´·es, et plus largement d’envisager l’e´criture en sciences sociales comme un processus libe´rateur et non alie´nant ou anxioge`ne. 

Mode de contrôle des connaissances :

L'Atelier Mémoire et Ecriture en Sciences sociales est validé par l'assiduité, la soumission régulière de travaux écrits et la discussion de working papers.

Bibliographie, lectures recommandées :

Howard S. Becker, Écrire les sciences sociales. Commencer et terminer son article, sa thèse ou son livre. Préface de Jean-Claude Passeron. Paris, Economica, 2004.


Atelier métiers

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

-Identifier le savoir faire et le savoir être.

-Explorer le contenu des compétenceMise en situation de recrutement.
- Valoriser le parcours et les choix professionnels.
- Assurer la présentation du parcours, motivations et projet(s) en entretien.
- Connaître les modalités de la réussite de l’intégration en entreprise.

Compétence à acquérir :


- Identifier ses domaines de compétences, argumenter, présenter.
- Valoriser son parcours, ses choix et ses valeurs.
- Acquérir la posture et le discours adaptés aux entretiens de recrutement.


Evaluation des politiques publiques

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

Le cours se veut pratique autant que réflexif. Les premières séances visent à donner des points de repères aux étudiant.e.s sur les fonctions de l’évaluation des politiques publiques (pourquoi évalue-t-on ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Les résultats attendus ?...), les principes clés qui guident ces démarches, les questions qui les sous-tendent, ce qui les différencie du bilan, de l’audit, du contrôle de gestion… D’un point de vue plus pratique, il propose une sensibilisation au fonctionnement de l'évaluation des politiques publiques (l’élaboration du référentiel, la temporalité des différentes étapes qui la composent…), tout en montrant à travers des cas concrets la place des différentes méthodes (qualitatives et quantitatives) et outils qui peuvent être mobilisés dans l'évaluation, en fonction des besoins. Les dernières séances sont consacrées à des travaux pratiques en petits groupes, pour élaborer un référentiel d’évaluation autour d’une action / d’un projet de leur choix.

Compétence à acquérir :

Ce cours doit permettre aux étudiant.e.s de saisir les enjeux de l’évaluation pour ses différentes parties prenantes, les principes qui la sous-tendent et les interrogations que ces démarches peuvent soulever pour les acteurs concernés. Il permet d’identifier les différentes étapes de ces démarches, leurs modalités de mise en œuvre, les méthodologies et outils qui peuvent être mobilisés et leurs implications au travers d’exemples concrets. A partir des « cas » exposés par l’enseignant, les étudiants auront un aperçu du métier de consultant – chargé d’évaluation en bureau d’études.

A la fin de ce cours, les étudiant.es devront être capables de :

- Comprendre les enjeux et les implications d’une démarche d’évaluation

- Proposer un cadre méthodologique adapté à la demande et aux questionnements d’un client ou de porteurs de projets souhaitant évaluer une action, un programme

- Elaborer un référentiel d’évaluation

Mode de contrôle des connaissances :

Les étudiants travaillent en sous-groupe sur la formalisation d’un référentiel d’évaluation autour d’un projet de leur choix. Le référentiel est à rendre à l’issue de la dernière séance, accompagné d’une note individuelle de réflexion / journal de bord sur le travail réalisé en groupe. 

Les étudiants sont notés en fin de semestre sur le rendu du référentiel (70%), de la note individuelle (30%), la participation et l’assiduité aux cours.

Bibliographie, lectures recommandées :

- Agence Phare, « L’expérience de l’évaluation d’impact social. Pratiques et représentations dans les structures d’utilité sociale », AVISE, mars 2017.

- ASDO Etudes, « Etude sur le rôle et les pratiques d’évaluation de l’action publique territoriale ». Etude du CNFPT en coopération avec la SFE, septembre 2018.

- Baron, G., & Monnier, É. « Une approche pluraliste et participative : Coproduire l’évaluation avec la société civile ». Informations sociales (110), 2003. 

- CREDOC, « Performance, efficacité, efficience : les critères d’évaluation des politiques sociales sont-ils pertinents ? », Les Cahiers de Recherche du CREDOC, décembre 2012

- Delahais T., Devaux-Spatarakis A., Revillard A., Ridde V., Evaluation : Fondements, Controverses, Perspectives, ESBC, 2021

- Epstein, R. À quoi sert l’évaluation ? Les leçons de la politique de la ville. Tracés, (3), 2009. 

- Fouquet A., « L'évaluation des politiques publiques : État(s) de l'art et controverses », Revue française d'administration publique, 2013/4 (N° 148), p. 835-847. 

- Jacot, H., & Fouquet, A. (Éd.). Le citoyen, l’élu, l’expert : Pour une démarche pluraliste d’évaluation des politiques publiques : septièmes journées françaises de l’évaluation. Paris : L’Harmattan, 2007.

- Paul S., Milet H., Crovella E., L'évaluation des politiques publiques : comprendre et pratiquer Rennes : Presses de l'EHESP, 2016.

- Perret B., L’évaluation des politiques publiques, Paris : Repères – La Découverte, 2014

- Revillard, A. « Saisir les conséquences d’une politique à partir de ses ressortissants ». Revue française de science politique, 68(3), 2018. 


Evaluer les politiques culturelles

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

Objectifs du cours : Ce cours a pour objectif de doter les étudiants d’outils théoriques et méthodologiques leur permettant d’analyser : les mutations historiques des politiques artistiques et culturelles locales et nationales en les replaçant dans une perspective comparatiste ; de prendre la mesure des transformations intervenues ces 15 dernières années (primauté accordée aux industries culturelles, faiblesse des moyens mis au service de la démocratisation de l’accès à la culture, essor des partenariats publics/privés, délégation croissante à des acteurs privés) ; d’interroger la pertinence d’objectifs dits de « performance » dans le cadre de politiques artistiques et culturelles, dont les effets, différés et à long terme, sont difficiles à objectiver et à traduire en indicateurs ; d’être capable d’élaborer une évaluation assortie de recommandations à destination du commanditaire des enquêtes. 

Déroulement d'une séance d'1h30 : 30 mn : point de cours ; 10 mn de présentation d’une controverse (à dimension théorique) et/ou d’un cas pratique (à visée plus opérationnelle), 10 mn d’échanges. Discussion-échange (notamment autour du texte à lire obligatoirement).

Compétence à acquérir :

Objectifs professionnels :  Donner aux étudiant.e.s souhaitant exercer plus tard une activité professionnelle dans le domaine des politiques artistiques et culturelles ou qui seront conduits à en rencontrer les enjeux dans le cadre de la mise en œuvre d’autres politiques (politiques éducatives, politiques de la ville, politiques de cohésion sociale, politiques d’attractivité et de rayonnement du territoire) des clés de compréhension et d’analyse de ces politiques. Donner aux futures chercheurs/ses et enseignants-chercheurs des outils pour leur permettre de comprendre et d'analyser les enjeux des politiques culturelles - et de ce que la "culture" veut dire. 

Mode de contrôle des connaissances :

20 % : participation à la dynamique du cours (1 article à lire à chaque fois) ; 30 % : présentation d’une controverse ou d’un cas pratique ; 50 % : note décisionnelle à partir d’un dossier (vous serez entraîné·e à la méthodologie de la note) ou dissertation (avec un sujet transversal).

Bibliographie, lectures recommandées :

Bibliographie générale indicative 
Benhamou, Françoise, Économie du patrimoine culturel, la Découverte, 2019. 
Blanc Guillaume, L'invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l'Éden africain, Flammarion, 2020.
Bourdieu Pierre, La Distinction, Minuit, 1979.
Cardon Dominique, Culture numérique, Paris, Presses de science po, 2019. 
Coulangeon Philippe, Culture de masse et société de classes. Le goût de l’altérité, PUF, 2021.
Coulangeon Philippe, Duval Julien, Trente ans après La Distinction, de Pierre Bourdieu, Paris, La Découverte, « Recherches », 2013.
Kazerouni Alexandre, Le Miroir des cheikhs. Musée et politique dans les principautés du golfe persique, Paris, Presses universitaires de France, 2017
Levine Laurence W., 2010, Culture d’en haut, culture d’en bas. L’émergence des hiérarchies culturelles aux États-Unis, La Découverte, Paris.
Sources officielles
Chiffres clés 2022, statistiques de la culture, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, diffusion La Documentation française, 2021.


Evaluer les politiques éducatives

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

- La comparaison des politiques éducatives.
- Le benchmarking en éducation.
- L’évaluation des pratiques enseignantes.
- L’évaluation des dispositifs éducatifs.

- S’interroger sur les transformations des politiques éducatives et notamment sur leurs finalités, en comparant le cas français à d’autres -politiques éducatives européennes.
- Croiser les apports de la recherche et des professionnels de l’évaluation autour des politiques éducatives.
- Se familiariser avec les outils mobilisés pour l’évaluation des politiques éducatives (qu’ils soient quantifiés ou relevant d’une approche plus qualitative).

Compétence à acquérir :

- Développer une approche réflexive sur les politiques éducatives et leurs transformations.
- Élaborer et tester un dispositif d’évaluation.
- Interpréter les résultats d’une évaluation.


Evaluer l’efficacité de l’Etat social

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

  

séance 1 - L’édification de l’Etat-social : rappels 

Rappels : histoire de la protection sociale, Polanyi, Comité de mendicité, résistances à l’intervention de l’Etat, Hatzfeld, loi de 1898, Bismarck, les lois d’assistance, les échecs du début du 20ème, les lois de 1930, Beveridge, la Déclaration de Philadelphie, le programme du CNR, les ordonnances de 45, l’expansion d’un système intermédiaire entre Beveridge et Bismarck, le consensus de Philadelphie, l’expansion de la sécurité sociale. 

séance 2 - « Crise de l’Etat-Providence », remises en cause, nouveaux paradigmes / évaluer les réformes du welfare state aux Etats-Unis 

La crise de l’Etat-Providence, facteurs internes, externes ; du consensus de Philadelphie au Consensus de Washington ; crise financière, crise de légitimité, bataille idéologique ; remplacement du keynésianisme par le monétarisme ; Hayek et la montée du néo libéralisme, Etats-Unis, remise en cause du Welfare state, critique de l’aide sociale ; dépendance aux allocations. Rapports de l’OCDE. Les expériences de workfare.

séance 3 - La diffusion du nouveau paradigme en Europe / évaluer les réformes de l’assurance-chômage

Le référentiel de la société active et de l’activation ; le rôle de l’OCDE ; l’arrivée en Europe à travers le blairisme, le Manifeste Blair-Schröder, l’Etat social actif, la reprise par l’Europe des thématiques OCDE et de la société active. Les différentes manières d’activer les chômeurs en Europe. Les offres convenables d’emploi, l’accompagnement, le rôle du profilage, les opérateurs privés de placement, au RU, aux Pays Bas, en Suède, en Allemagne. Focus sur les réformes Schröder.

 séance 4 - Activer les chômeurs et les pauvres en France / évaluer les réformes des minima sociaux

L’apparition de la nouvelle pauvreté ; le RMI ; du RMI au RSA et au RUA

séance 5 : Faut-il mettre en place un revenu universel / évaluer les expérimentations du Revenu Universel

L’idée d’un revenu ou d’une allocation universelle. L’émergence dans les années 80. Retour dans les années 2010. Diversité des porteurs. Expérimentations. Arguments de légitimation. Critiques. 

séance 6 - Activation du marché du travail et financement de la protection sociale / évaluer les réformes du marché du travail

Les tentatives de dérèglementation du contrat de travail (EPL, CNE, contrat unique, sécurité sociale professionnelle, lois de sécurisation de l’emploi, RC, loi El Khomri, ordonnances) et de réforme du financement de la protection sociale (les allègements, le rapport Gallois, le CICE, Pacte de responsabilité, la réforme du financement du chômage). Les réformes structurelles du marché du travail. 


- Objectif 1 : Comprendre les remises en cause de l’Etat-Providence dans les pays occidentaux depuis les années 1960.
- Objectif 2 : Donner les méthodes permettant d’objectiver les forces et faiblesses de Etats-Providence.
- Objectif 3 : Connaître les différentes manières et indicateurs permettant d’évaluer les performances des politiques sociales.

Compétence à acquérir :

- Compétence 1 : Maîtriser l'histoire de l'édification de l'Etat-social en France, en Europe et aux Etats-Unis, les principales politiques sociales et les enjeux de leur évaluation
- Compétence 2 : Maîtriser les publications relatives aux politiques de lutte contre le chômage, politiques d'emploi, de lutte contre la pauvreté et les débats autour de leur évaluation
- Compétence 3 : Tenir une discussion ou rédiger un texte visant à évaluer les performances de l’Etat social.

Mode de contrôle des connaissances :

Un exposé ou un dossier à présenter en cours

Bibliographie, lectures recommandées :

Publications de la DARES, de l'INSEE, de la DREES, de la CNAF, de l'Observatoire des inégalités, de l'ONPES, Comptes de la protection sociale, ensemble des Que sais-je sur les politiques sociales, rapports d'évaluation des Assemblées et de la Cour des comptes sur les politiques concernées


Expertise internationale

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

- QI, politique étrangère, politique économique, politique sociale.

- Socialiser les étudiants aux espaces internationalisés.
- Comprendre les modes de production et de circulation des expertises internationales produites.
- Analyser les techniques évaluations en cours dans ces espaces (benchmarking, ranking, expérimentation aléatoire).

Compétence à acquérir :

- Analyse, synthèse, distance critique et évaluative.


Grandes enquêtes statistiques

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

Ce cours traite de l’élaboration d’une grande enquête statistique. Tant dans le secteur de la recherche que dans l’étude des politiques publiques, les grandes enquêtes quantitatives constituent des sources privilégiées. Connaître le mode de production des données, les enjeux et limites de la construction des enquêtes est essentiel afin de les mobiliser avec pertinence. 

Le cours est organisé autour de six séances. Les cinq premières séances sont prises en charge par l’enseignante et conduiront à s’approprier différentes dimensions de la construction et de l’utilisation des grandes enquêtes. Seront tour à tour étudiés l’enquête du recensement et son pendant longitudinale qu’est l’EDP, une enquête multi-située d’analyse de réseaux, les enquêtes longitudinales, des enquêtes auprès de populations difficiles d’atteinte (Sans Domicile, Virage) ou en contexte particulier (avec le cas des enquêtes conduites pendant le confinement). La cinquième séance explorera d’autres constructions d’enquêtes statistiques (à partir d’archives notamment) et la construction des nomenclatures. Enfin, la dernière séance sera consacrée à la présentation interactive des travaux des étudiant?es.

Compétence à acquérir :

À la fin de ce cours, les étudiant?es seront capables de participer à la production d’une enquête statistique de grande ampleur, en en maîtrisant les enjeux et les étapes. 

Ils pourront également intégrer la production d’enquête et l’utilisation secondaire des données d’enquêtes dans la construction d’objet de recherche en sciences sociales. 

Ils auront développé un regard critique sur la production de données et des ficelles pour les construire avec rigueur.

Mode de contrôle des connaissances :

Un oral sur un projet d'enquête, suivi d'un dossier de recherche écrit d’une quinzaine de pages. Le travail est réalisé en trinôme

Bibliographie, lectures recommandées :

Références générales indicatives

Becker H. S. (2002), Les ficelles du métier, Paris, La Découverte, 2002.

Bourdieu P., Chamboredon J-C., Passeron J-C. (1968), Le métier de sociologue, Paris, Mouton.

Cayouette-Remblière J., Geay B. et Lehingue P. (2018), Comprendre le social dans la durée: Les études longitudinales en sciences sociales, PUR, 233 p.

Desrosières A. (1986), « La portée sociologique des diverses phases du travail statistique », in Jean-Louis Besson et Maurice Comte (dir.), Des mesures, Presses universitaires de Lyon, Lyon, pp. 247-263.

Desrosières A. (2013), Pour une sociologie historique de la quantification?: L’Argument statistique I, Paris, Presses des Mines (Sciences sociales), 329 p.

Martin O. (2009), L'analyse de données quantitatives. L'enquête et ses méthodes, Armand Colin,

coll. « 128 ».

Paugam, S. (dir.) (2012), L’enquête sociologique, Paris, PUF (Quadrige), 480 p.

Selz M., Maillochon F. (2009), Le raisonnement statistique en sociologie, Puf, Paris.

Quelques références de grandes enquêtes 

Authier J-Y. et Cayouette-Remblière J. (2021), « Voisiner : une pratique qui demeure…sélective », Population & Sociétés, no 589. [Enquête Mon quartier, mes voisins]

Beauchemin, C., Hamel, C. et Simon, P. (dir.) (2016), Trajectoires et origines. Enquête sur la diversité des populations en France, Paris, Ined (Grandes enquêtes), 622 p. [Enquête Trajectoires et origines]

Castillo R. B., Leturcq M. et Panico L. (2020), « La pauvreté des enfants à la naissance en France. Résultats de l’enquête Elfe », Revue des politiques sociales et familiales, no 131-132, p. 35-49 [Enquête Étude longitudinale depuis l’enfance]

Dietrich-Ragon P. (2015), « L’entourage des personnes en situation de précarité résidentielle.  Force et faiblesse des liens sociaux dans l’exclusion du logement », Revue française de sociologie, vol. 56, no 2, p. 301-330. [Enquête Sans domicile]

Duwez E. et Mercklé P. (2021), Un panel français. L’étude longitudinale par Internet pour les sciences sociales (Elipss), Paris, Ined (Grandes enquêtes), 350 p. [Enquête Elipss]

Lebugle A. et l’équipe de l’enquête Virage (2017), « Les violences dans les espaces publics touchent surtout les jeunes femmes des grandes villes », Population & Sociétés, n°550 [Enquête Violence et rapport de genre]

Rault W. et Régnier-Loilier A. (dir.), (2019), D’un couple à l’autre, Population, 74 (1/2). [Enquête Étude des parcours individus et conjugaux]

Régnier-Loilier Arnaud (dir.), (2016), Parcours de familles. L’Étude des relations familiales et intergénérationnelles, Paris, Editions de l’Ined, Collection « Grandes Enquêtes » [Enquête Étude des relations familiales et intergénérationnelles]


Mémoire de Recherche

ECTS : 21

Description du contenu de l'enseignement :

Le mémoire de recherche est une pièce centrale de l’année de Master 2 PPO : la note du mémoire compte pour la moitié de celle du master. 
A partir d’un terrain circonscrit, réalisé à partir du S3 ou de l'été précédant l'entrée en master 2, et sous la direction d’un·e enseignante-chercheur·e du master, l’étudiant·e élabore un questionnement de recherche ancré dans la réalité sociale, économique et politique et dans les thématiques de recherche liées aux politiques et à l’action publiques, à la construction des problèmes publics, à la politisation ou la dépolitisation des faits sociaux, à la sociologie de l'opinion, à la politique comparée ou encore à la sociohistoire de l’Etat et des administrations, en France ou à l’étranger.
La réalisation du mémoire au sein du M2 PPO est originale car elle se déroule dans un cadre collectif : direction par un·e enseignante-chercheur·e du master choisi·e par l’étudiant·e au début de l’année en fonction de sa spécialité, encadrement dans les Ateliers Mémoire et Ecriture en sciences sociales tout au long de l’année.

Compétence à acquérir :

- Construction d’un objet de recherche en sciences sociales du politique, en sociologie de l'action publique, construction des problèmes publics, politisation/dépolitisation, sociologie de l'opinion, sociohistoire de l'Etat et des administrations

- Maîtrise des outils méthodologiques (qualitatifs et/ou quantitatifs)à travers la réalisation d’une enquête de terrain

- Elaboration d’une bibliographie en lien avec l’objet de recherche, dans une perspective critique

- Articulation des concepts sociologiques et des matériaux d'enquête

- Construction d’un raisonnement scientifique structuré.

Mode de contrôle des connaissances :

La direction du mémoire de recherche est assurée par un·e directeur·trice de mémoire, qui est chargé·e d’encadrer le travail de construction d’objet, de recherche bibliographique, d’enquête empirique et de rédaction, via des rendez-vous réguliers.
L’étudiant·e est également tenu·e de participer à l’Atelier Mémoire et Ecriture en sciences sociales au sein duquel il ou elle expose et discute régulièrement des travaux écrits.
Le mémoire de recherche, d'une taille approximative de 100 à 120 pages de texte brut, donne lieu à une soutenance devant au moins 2 membres de l’IRISSO à la fin de l’année universitaire, soit en juin (pour les candidat·es au contrat doctoral), soit en septembre pour les autres


Méthodes des sondages

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

- Comment le sondage d’opinion s’est imposé dans le débat public français : Historique et état des lieux.
- L’échantillonnage des sondages d’opinion.
- Le questionnaire des sondages d’opinion.
- Les sondages d’opinion en pratique (encadrement juridique, marché des études politiques, modes de recueil…).

- Connaître l’ensemble des techniques d’études utilisées par les sociétés de sondage.
- Comprendre les raisons et les implications des compromis méthodologiques qu’elles opèrent.
- Apprécier l’intérêt des résultats d’études, dans leur dimension cognitive mais aussi communicationnelle.
- Avoir un aperçu des conditions d’exercice du métier de chargé d’études.


Politiques publiques et genre

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

 Le cours poursuit un double objectif : analyser la façon dont la conduite de l’action publique est façonnée par le genre, c’est-à-dire par la construction sociale de la différence et hiérarchie entre les sexes ; étudier les modalités d’action des pouvoirs publics contre les inégalités entre les sexes. Dans un contexte de développement des politiques d’égalité des sexes, ce cours permettra d’en saisir les enjeux et les modalités de mise en œuvre. 

Compétence à acquérir :

 Les étudiant.es apprendront notamment à identifier les effets de genre, c’est-à-dire les effets différenciés sur les femmes et sur les hommes, des politiques publiques et à évaluer les dispositifs d’action publique en faveur de l’égalité des sexes. Le cours fournira ainsi des clés de compréhension de l’action publique utiles tant pour l’analyse des politiques publiques que pour leur mise en œuvre. 


Politisation et dépolitisation des problèmes sociaux

ECTS : 6

Description du contenu de l'enseignement :

  1. Analyse du gouvernement par les politiques publiques : policy feedbacks et gouvernement des conduites 
  2. Gouvernement par les instruments, mobilisation et action collective sur les enjeux de politiques sociales, fiscales, de santé publique ou autour de controverses techniques et scientifiques.
  3. Analyse de faits d’actualité avec les outils des sciences sociales
  4. Méthodologie de l'enquête de sciences sociales

Compétence à acquérir :

  1. Lecture approfondie et présentation écrite et orale de textes de sciences sociales en français et anglais.
  2. Construction d’une problématique de recherche
  3. Analyse de matériaux d'enquête.
  4. Rédaction d’un dossier de recherche.
  5. Animation de débats collectifs et présentation de controverses

Mode de contrôle des connaissances :

  1. Deux notes de préparation de séances s'appuyant sur la lecture croisée de textes de sciences sociales
  2. Un dossier de recherche à partir d'une enquête empirique 

Bibliographie, lectures recommandées :

  1. CAMPBELL A. L., 2012, « Policy Makes Mass Politics», Annual Review of Political Science, 15, 333-51.
  2. METTLER S., SOSS J., 2004, « The Consequences of Public Policy for Democratic Citizenship: Bridging Policy Studies and Mass Politics », Perspectives on Politics, 2, 1, p. 55-73
  3. PIERSON P., 1993, « When Effect Becomes Cause: Policy Feedback and Political Change », World Politics, 45, 4, p. 595-628.
  4. ROBERT C. (dir.), Confiner la démocratie. Dépolitisations de l’action publique, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2021 (au moins introduction et conclusion)
  5. GILBERT C. et HENRY E., direction, Comment se construisent les problèmes de santé publique, Paris, La Découverte, coll. Recherches / Territoires du politique, 2009.


Pratique des statistiques sur R

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

- Enseignement en salle informatique.
- Pratique du logiciel R.
- Approfondissement des méthodes d’analyses géométriques des données (par rapport au cours de Théorie des statistiques).
- Approfondissement des méthodes quantitatives pour les sciences sociales.

Compétence à acquérir :

- Maîtrise du logiciel R.

- Savoir "recoder" une base de données (data management).

- Maîtrise des méthodes d’analyse uni et bi-variée, des tests statistiques, des méthodes d'analyse géométrique des données (ACP, AFC, ACM) et de classification (CAH).

- Compréhension de l’utilité des méthodes quantitatives étudiées pour les sciences sociales.

- Savoir produire des résultats intéressant les sciences sociales à partir de l’analyse statistique de données secondaires (type bases de données INSEE).

Mode de contrôle des connaissances :

Réalisation d'un "4 pages" à partir de résultats statistiques produits avec le logiciel R sur une base de données secondaire.

Bibliographie, lectures recommandées :

- Pour commencer
BUGEJA-BLOCH Fanny et COUTO Marie-Paule, 2015. Les Méthodes quantitatives, Que sais-je ?, PUF, Paris, 128 p.
CHANVRIL-LIGNEEL Flora et LE HAY Viviane, 2014. Méthodes statistiques pour les sciences sociales, Ellipses, Paris, 261 p.
MARTIN Olivier, 2009. L’Analyse de données quantitatives, Armand Colin, Paris, 128 p.

- Pour se former
BUSCA Didier et TOUTAIN Stéphanie (dir.), 2009. Analyse factorielle simple en sociologie. Méthodes d’interprétation et études de cas, De Boeck, Bruxelles, 259 p.
CIBOIS Philippe, 2009. Les Méthodes d’analyse d’enquêtes, PUF, Paris, 78 p.
Disponible sur internet : http://cibois.pagesperso-orange.fr/PhCiboisMethAnaEnq.pdf
LEBARON Frédéric, 2005. L’Enquête quantitative en sciences sociales. Recueil et analyse de données, Dunod, Paris, 182 p.

- Pour approfondir
ESCOFFIER Brigitte et PAGES Jérôme, 2008. Analyses factorielles simples et multiples. Objectifs, méthodes et interprétation, Dunod, Paris, 284 p.
LE ROUX Brigitte et ROUANET Henry, 2010. Multiple Correspondance Analysis, Sage, Thousand Oaks, 128 p.
ROUANET Henry, LEBARON Frédéric, LE HAY Viviane, ACKERMANN Werner et LE ROUX Brigitte, 2002. « Régression et analyse géométrique des données : réflexions et suggestions », Mathématiques et sciences humaines, n°160, p. 13-45.


Pratique des statistiques sur SAS

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

 Le cours de « Pratique des statistiques », vise à familiariser les étudiants à l’analyse et au traitement de données d’enquête au moyen d’un logiciel statistique. À partir des données réelles tirées d'une grande enquête, les étudiants seront amenés à produire eux-mêmes des résultats statistiques, à les commenter et à les interpréter sociologiquement. L’objectif de cet enseignement est ainsi double : il s’agit à la fois de montrer l’apport des méthodes quantitatives pour répondre à une problématique précise, mais également de souligner l’importance de la présentation des résultats statistiques, que ce soit sous forme de tableaux, de graphiques ou de modèles.

Le cours de « Pratique des statistiques » se présente comme un cours de 6 séances de 3 heures. Durant chacune des séances, les étudiants travaillent sur ordinateur : ils apprennent et rédigent des syntaxes sous le logiciel SAS, et mettent en forme les sorties statistiques.

Compétence à acquérir :

 À la fin de ce cours, les étudiant.e.s seront capables de produire des résultats statistiques, depuis les statistiques de base jusqu’à des méthodes plus complexes (analyse multivariée…). Ils/elles sauront présenter et commenter des résultats sous forme d’une publication institutionnelle.

Mode de contrôle des connaissances :

L’évaluation consistera en un document « 8 pages » à produire sous SAS et R, l’évaluation étant mutualisée pour ces deux enseignements.

Bibliographie, lectures recommandées :

BRESSOUX, P., Modélisation statistique appliquée aux sciences sociales, Bruxelles : De Boeck, 2008.
MARTIN, O., L'enquête et ses méthodes : L'analyse de données quantitatives, Paris : A.Colin, 128, 2007.
CHAUVET-PEYRARD, A, Introduction au langage SAS, ENSAE, 2006-2007


Pratiques réflexives en méthodes qualitatives

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

Ce séminaire de Pratiques réflexives en Méthodes Qualitatives est conçu comme un atelier de travail qui doit permettre aux étudiant·es l’affinement de leur démarche de recherche et d'enquête, en relation  étroite avec leur sujet de mémoire ou leur stage professionnel. Il ne  sera pas question d’enseigner les méthodes qualitatives (entretiens,  observation, archives...), qui sont considérées comme acquises, mais  de conduire une réflexion plus approfondie à propos des usages et  mésusages, des coûts et profits de telle ou telle méthode, en lien  avec l'évaluation des politiques publiques. À partir de textes  fondamentaux qui soulèvent la question – incontournable et épineuse – de  la construction d’objet en sociologie de l'action publique et d’exemples concrets tirés d’enquêtes de terrain récentes ou plus  anciennes, on reviendra sur les façons de faire fonctionner la boîte à outils du ou de la politiste de façon réflexive. On s’interrogera notamment sur le rôle respectif de l’entretien, de l’observation, des  sources médiatiques et du travail sur archives dans l’analyse de l’action publique, de l’opinion et de « l’État au concret », comme sur  le travail d’interprétation de la presse. On explorera enfin les voies  tumultueuses de la montée en généralité, de la comparaison et de la  déontologie.                                         

Organisé en 6 séances, il repose sur la participation active des étudiant.es et sur leurs lectures des textes proposés. Les qualités que l’on travaillera seront la capacité à articuler données empiriques et concepts  théoriques, la réflexivité réflexe, la construction d’objet et les  compétences critiques.
 

Programme (non détaillé) des thématiques traitées :

- Construction d’objet et travail de terrain.
- Enquêtes par entretien auprès de groupes dominés et dominants (notamment les hauts fonctionnaires), dont entretiens collectifs.
- Le travail sur archive et sur la presse.
- L’observation d’une institution publique.
- La comparaison, la montée en généralité ou comment sortir de la monographie ?
- La déontologie en ethnographie

 


Compétence à acquérir :

Maîtriser l'épistémologie de l'enquête qualitative et plus largement de l'ethnographie
Construire une démarche de recherche empirique en sociologie politique, en lien avec la construction d'objet.
Développer la réflexivité des apprenti·es chercheur·es.
Évaluer les coûts et les avantages de chaque type de méthode qualitative, relativement à l'objet de la recherche.

Mode de contrôle des connaissances :

Le séminaire de Pratiques Réflexives est évalué par la participation aux discussions scientifiques (10% de la note), la réalisation d'un exposé (40%) et l'analyse d'un entretien ou d'une observation ethnographiques (50%).

Bibliographie, lectures recommandées :

Deux manuels sont recommandés pour ce Séminaire :
- Stéphane Beaud et Florence Weber, Guide de l'enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2010.
- Daniel Céfaï, L’Enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2003.
La lecture de l'ouvrage de Paul Willis, L’École des ouvriers. Comment les enfants d’ouvriers obtiennent des boulots d’ouvriers, Traduit de l'anglais par Bernard HOEPFFNER, Marseille, Agone, 2011 est également fortement recommandée.


Stage et mémoire de stage

ECTS : 18

Description du contenu de l'enseignement :

Le mémoire de stage est une pièce centrale de l’année de Master 2 PPO : la note du mémoire compte en effet pour la moitié de celle du master. 
A partir d’un terrain circonscrit (celui du stage) et sous la direction d’un·e enseignante-chercheur·e du master, l’étudiant·e élabore un questionnement de recherche ancré dans la réalité sociale, économique et politique et dans les thématiques de recherche liées aux politiques et à l’action publiques, à la politisation, à la sociologie de l'opinion, à la politique comparée ou encore à la sociohistoire de l’Etat et des administrations, en France ou à l’étranger.
La réalisation du mémoire de stage au sein du M2 PPO est originale car il ne s’agit pas d’un simple rapport de stage mais d’un véritable mémoire, dans lequel les dimensions réflexive, méthodologique et conceptuelle sont essentielles. 

Compétence à acquérir :

- Construction d’un objet de recherche en sciences sociales du politique, particulièrement en évaluation des politiques publiques

- Maîtrise des outils méthodologiques (qualitatifs et/ou quantitatifs), à travers la réalisation d’une enquête de terrain
- Elaboration d’une bibliographie en lien avec l’objet de recherche
- Articulation des concepts sociologiques et des matériaux d'enquête
- Construction d’un raisonnement scientifique structuré.

Mode de contrôle des connaissances :

Le stage est réalisé au S4 au sein d'une administration, d'une association, d'un observatoire, d'un centre de recherche public ou privé, ou encore d'une entreprise qui réalise des évaluations de politiques publiques, des études quantitatives et/ou qualitatives ou des sondages, pour une durée minimale de 4 mois.
La direction du mémoire de stage est assurée par un·e directeur·trice de mémoire, qui est chargé·e d’encadrer le travail de construction d’objet, de recherche bibliographique, d’enquête empirique et de rédaction, via des rendez-vous réguliers.
Le mémoire donne lieu à une soutenance devant au moins 2 membres de l’IRISSO à la fin de l’année universitaire.


Théorie des statistiques

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

- Statistiques uni et bivariées (rappels).

- Statistique inférentielle.

- Modélisation (régression simple et multiple, régression logistique).

- Analyse de séquences.

- Analyse géométrique des données (analyse en composante principale, analyse factorielle des correspondances, analyse des correspondances multiples).

- Approfondir la formation aux statistiques par rapport au Master 1 POP.

- Préparer les cours de Pratique des statistiques sur les logiciels R et SAS.

Compétence à acquérir :

- Maîtrise des statistiques enseignées.
- Compréhension de l’utilité des méthodes quantitatives étudiées pour les sciences sociales.
- Lecture de textes de sciences sociales recourant aux méthodes quantitatives.

Mode de contrôle des connaissances :

Examen final

Bibliographie, lectures recommandées :

  - Pour commencer
BUGEJA-BLOCH Fanny et COUTO Marie-Paule, 2015. Les Méthodes quantitatives, Que sais-je ?, PUF, Paris, 128 p.
CHANVRIL-LIGNEEL Flora et LE HAY Viviane, 2014. Méthodes statistiques pour les sciences sociales, Ellipses, Paris, 261 p.
MARTIN Olivier, 2009. L’Enquête et ses méthodes : L’Analyse de données quantitatives, Armand Colin, Paris, 128 p.
WONNACOTT Thomas H. et WONNACOTT Ronald J., 1998. Statistique, Economica, Paris, 910 p.
- Sur la modélisation
BRESSOUX Pascal, 2008. Modélisation statistique appliquée aux sciences sociales, De Boeck, Bruxelles, 464 p.
- Sur l’analyse géométrique des données
o Pour se former
BUSCA Didier et TOUTAIN Stéphanie (dir.), 2009. Analyse factorielle simple en sociologie. Méthodes d’interprétation et études de cas, De Boeck, Bruxelles, 259 p.
CIBOIS Philippe, 2009. Les Méthodes d’analyse d’enquêtes, PUF, Paris, 78 p.
Disponible sur internet : http://cibois.pagesperso-orange.fr/PhCiboisMethAnaEnq.pdf
LEBARON Frédéric, 2005. L’Enquête quantitative en sciences sociales. Recueil et analyse de données, Dunod, Paris, 182 p.
o Pour approfondir
ESCOFFIER Brigitte et PAGES Jérôme, 2008. Analyses factorielles simples et multiples. Objectifs, méthodes et interprétation, Dunod, Paris, 284 p.
LEBARON Frédéric et LE ROUX Brigitte, 2015. La Méthodologie de Pierre Bourdieu en action. Espace culturel, espace social et analyse des données, Dunod, Paris, 250 p.
LE ROUX Brigitte et ROUANET Henry, 2010. Multiple Correspondance Analysis, Sage, Thousand Oaks, 128 p.
ROUANET Henry, LEBARON Frédéric, LE HAY Viviane, ACKERMANN Werner et LE ROUX Brigitte, 2002. « Régression et analyse géométrique des données : réflexions et suggestions », Mathématiques et sciences humaines, n°160, p. 13-45.


UE Libre

ECTS : 3

Description du contenu de l'enseignement :

L'UE libre est choisie par l'étudiant·e au sein de l'offre de séminaires de Master 2 de Paris Sciences & Lettres (Département de Sciences sociales de l'ENS, EHESS, EPHE, Collège de France, Paris-Dauphine), en concertation avec le ou la directeur·trice de mémoire et des responsables du master.

Compétence à acquérir :

- Discussion scientifique

- Recherche collective

- Spécialisation sur un thème non couvert par les séminaires du M2 PPO

Mode de contrôle des connaissances :

L'évaluation de l'UE libre doit faire l'objet d'un accord préalable entre l'étudiant·e, son ou sa directeur·trice de mémoire, et les responsables du master. Elle peut prendre la forme d'un petit dossier, d'une bibliographie commentée ou d'un compte-rendu critique de séance, etc., pour une valeur de 3 ECTS.


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